Il y a quelques jours, j'ai rencontré, dans le cadre de mon travail de correspondance de presse, deux fillettes qui vivent dans le périmètre des retombées de Tchernobyl, en Russie et en Ukraine. Deux familles généreuses les accueillent localement par l'intermédiaire de l'association "Les enfants de Tchernobyl". Je n'ai pu m'empêcher de penser au sort de ces gamines, qui étaient déjà condamnées à une vie très difficile alors qu'elles n'étaient même pas nées.
Alors que nous attendions sur l'embarcadère pour une promenade en pédalo, j'ai surpris le regard et la réflexion moqueuse d'une jeune française qui lorgnait avec dédain les baskets de Katérina. Qu'elle en profite, car elle a la chance de vivre en bonne santé dans un pays encore riche et libre ! Pourvu que ça dure !