24 décembre 2009

Au dessus de Presles



Le lieu-dit de Presles se situe entre le col de Menufosse et le col des Moinats.
J'aime cette impression de quiétude qui règne dans la nature où tout est silence après une chute de neige.
Sur le plan photographique, il est délicat de rendre à la fois les détails dans le blanc de la neige et dans l'ombre du sous-bois, surtout lorsque le ciel est obstinément gris.

17 décembre 2009

La route


Après avoir lu le roman de Cormac McCarthy, prix Pullitzer en 2007, j'ai vu récemment le film du réalisateur australien Jill Hillcoat : l'adaptation est conforme à ce que j'avais imaginé et ressenti à la lecture du livre ...
L'apocalypse a eu lieu : chute de météorite, guerre nucléaire ou désastre écologique, l'auteur et le réalisateur nous laissent face à nos craintes et à nos fantasmes. Le monde est dévasté par de gigantesques incendies qui recouvrent tout de cendres : la lumière solaire ne perce plus le voile gris qui remplace le bleu du ciel, plus de végétation, plus de cultures ... la faim, le froid, la pluie, la neige grise règnent sur les restes de notre civilisation. Dix ans plus tard, l'humanité est retournée à la barbarie et au cannibalisme pour tenter de survivre au milieu des ruines et des carcasses de voitures. Un père qui se souvient du passé, et son fils qui se construit dans cet univers, tentent de rejoindre l'océan au milieu des dangers...
Mais qu'on ne s'y trompe pas, il ne s'agit pas d'un énième film catastrophe, mais d'une belle histoire d'amour paternel et filial, avec pour objectif de relater "ce qui fait de nous des êtres humains" mais aussi d’évoquer "l’éternel instinct de survie qui nous habite".
A l'heure où la conférence de Copenhague semble "capoter", le livre et le film donnent à réfléchir sur ce qui restera peut-être de notre "civilisation" lorsque la nature aura disparu et que l'océan ne sera plus bleu que sur les anciennes cartes de géographie ...



12 décembre 2009

Ballet de pins


Alors que la brume matinale était encore visible sur la tourbière de l'étang de la Demoiselle,  ces pins, au dessus des herbes givrées, m'ont fait penser à un ballet de danseuses ...

10 décembre 2009

Depuis la prairie de la Bers


En hiver, la manière la plus simple, pour accéder à la prairie de la Bers, est de monter jusqu'au sommet des pistes de ski du Rouge Gazon, puis de suivre le chemin en direction de la ferme-auberge du Gresson. En ce jour ensoleillé, la vue dégagée permet de voir une succession de plans jusqu'aux sommets alpins de l'Oberland bernois.

En regardant le schéma, il est facile de se répérer sur le sommet pointu, le plus haut, le Finsteraarhorn, qui culmine à 4 277 mètres.