Au petit matin, à l'envers d'une feuille de nymphéa du bassin de jardin, j'ai observé la mue finale (imaginale) d'une libellule (anisoptère). J'avais souvent remarqué des nymphes vides, collées sur les feuilles ou les roseaux, mais jamais la mue complète qui, d'après mes observations, a duré presque 9 heures.
Les premiers stades sont très rapides : j'ai été frappé par le vif rétablissement, de la future libellule qui apparait la tête en bas et qui se redresse, à un moment donné, pour continuer sa mue dans la bonne position ... (photo1 et photo2). Quel instinct !
La suite est beaucoup plus lente : les ailes fripées vont se déployer pour donner cette magnifique voilure, le corps prendre sa taille et sa couleur ... sous le soleil qui participe utilement à la formation finale de l'insecte.
Sur le plan photographique, j'avais installé mon appareil sur un trépied et programmé l'intervallomètre qui permet de déclencher automatiquement l'appareil à une certaine cadence pendant un laps de temps donné. J'ai modifié de temps en temps la position de l'appareil, en fonction de la direction du soleil et du vent qui faisait se déplacer la feuille et par là changeait le cadrage ...
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