Une version numérique du "Passe-muraille" sous Mixamo et Blender 2.83, mettant en oeuve le module physique "rigid body".
Le "Passe-muraille" est un roman de Marcel Aymé, publié en 1941. Une adaptation cinématographique a été réalisée par Jean Boyer en 1950 avec Bourvil dans le rôle d'Emile Dutilleul. Plus récemment, Denis Podalydès a tenu ce rôle, dans le film de Dante Desarthe paru en 2016.
Peu après le lever du soleil, vues depuis la chaume de Wissgrut, les crêtes vosgiennes émergent de la mer de brouillard qui noie la plaine alsacienne.
En ce début d'hiver, le niveau de l'eau du lac de Bouzey est dramatiquement bas. Ce vaste plan d'eau d'une superficie de 127 ha, alimenté par l'eau de la Moselle depuis Remiremont via une "rigole" d'alimentation, sert de réservoir au canal de l'Est.
La vue de ce paysage m'a fait penser, toutes proportions gardées, à l'asséchement de la mer d'Aral, avec ses bateaux de pêche échoués sur les rivages.
Je suis toujours surpris de voir l'amplitude de rotation de la tête chez les animaux (270° pour le hibou) : une façon de surveiller ses arrières et de ne pas se laisser surprendre par une attaque de prédateur ...
"Tu me fais tourner la tête", comme le chantait Edith Piaf (sans jeu de mot !)
A proximité de la Roche des Chats, la hauteur de neige avoisine une trentaine de centimètres. Au moment du coucher du Soleil, la couche nuageuse s'est déchirée, laissant la lumière incandescente inonder le paysage ...
En ce premier jour de l'hiver météorologique, la neige a fait une première offensive. Dans la campagne embrumée, la silhouette torturée de cet arbre a attiré mon attention ...
Comme chaque année, j'attendais l'apparition de ce rouge-gorge à proximité de la mangeoire. Les graines sont les bienvenues pour tous les oiseaux du jardin, en ce premier matin de neige.
Le Soleil vient de se lever sur la mer de brume qui recouvre la Plaine d'Alsace. Un spectacle grandiose pour les quelques photographes matinaux qui avaient bravé le vent glacial qui balayait le sommet du Ballon d'Alsace. Pour l'anecdote, hier, j'avais engagé la conversation avec un jeune couple qui s'installait pour un bivouac nocturne, en plein vent, au sommet de la Tête des Perches. J'essaie d'imaginer leur état ce matin !!
Comme presque chaque année à cette saison, les conditions anticycloniques plaquent le brouillard dans le fond de la Plaine d'Alsace et découvrent les Alpes Bernoises. Vu depuis la Tête des Perches (1222 m), le spectacle est grandiose.
Quelques minutes après le lever du Soleil, le ciel et le paysage, avec en toile de fond les premiers contreforts des Alpes Bernoises, ont pris une teinte surréaliste, me faisant penser à l'Apocalypse !
Pour cette scène, sous Blender 2.83, j'ai utilisé deux modules de physique : une émission de particules pour simuler la fumée et le "dynamic painting" pour simuler les traces de pneus sur deux surfaces (bitume et sable). J'ai appris également à utiliser deux caméras dans une même scène.
Sur l'un de ces deux clichés, j'ai remplacé le ciel et appliqué un léger voile d'adoucissement. Ainsi, ce cliché ne représente plus la réalité de l'instant de la prise de vue. En raison des multiples possibilités des logiciels de retouche, la photographie actuelle peut être considérée comme une oeuvre de création artistique et non plus comme un témoignage de la réalité. Peut-on dire alors que tout est faux dans la photographie ?
On peut s'interroger sur le fait que nombre de mes clichés sont des paysages de tourbières, marais ou marécages ... des lieux étranges de solitude. Cet extrait d'un poème de Guillaume Prevel pourrait répondre à cette interrogation :
En ces sanctuaires de vie fantôme
Où pullulent le mystère et l’étrange
Un voyageur égaré qui passe dérange
Ici, la nature rejette violemment la présence de l’homme
Je me demande parfois s'il est judicieux de nourrir les oiseaux ... Mais les intéressés ne semblent pas s'en plaindre car ils sont nombreux à se bousculer pour participer au festin de graines autour de la mangeoire.
Les plus timides attendent leur tour ... En faisant preuve d'anthropomorphisme, on pourrait interpréter les pensées de ce moineau !
De nombreux arbres ont gardé une partie de leur feuillage. Je crois remarquer que, depuis quelques années, la chute définitive des feuilles est de plus en plus tardive. Est-ce dû aux épisodes de canicule des trois derniers étés ?
La douce lumière matinale et le traitement en post-production subliment le rendu de ce paysage, mais la réalité est beaucoup moins flatteuse ... Tout serait-il faux dans la photographie ?
Alimentés par l'eau de la Moselle, les étangs de la Prairie du Vouau s'étendent sur une quinzaine d'hectares. Après une exploitation sous forme de gravières par la SCREG, ces lieux redevenus sauvages sont parcourus par un dédale de sentiers tracés par les pêcheurs. Les débordements des eaux de la Moselle y déposent troncs d'arbres, branches et autres détritus sur les zones les plus proches du cours d'eau.
La Renouée du Japon est une plante invasive qui, entre autres lieux, a pris possession des rives de nos cours d'eau. On pourrait presque lui pardonner son intrusion, lorsqu'à l'Automne, elle se pare d'abord des belle inflorescences blanches avant que ses feuilles virent à l'orangé ...
Retour sur les lieux de la tourbière des Charmes sous un ciel un peu plus lumineux. La lumière diffuse adoucit les contours, mettant en valeur la végétation caractéristique du site avec bouleaux, bruyères, airelles et carex.
Sur le plan photographique, j'ai recadré l'image au format 16/10, pour des proportions avoisinant le nombre d'or cher aux artistes peintres et autres architectes ...
A 870 m d'altitude et sur 68 hectares, la tourbière des Charmes décline toutes ses nuances automnales, malgré la grisaille du ciel ...
En post-production, j'ai appliqué un léger effet de diffusion sur l'ensemble de l'image.
A défaut de photographier les couleurs automnales qui ne sont pas encore présentes sur le plateau des Mille Etangs, j'ai voulu mettre en valeur la texture de l'écorce de ces bouleaux, en optant pour un rendu monochrome.
L'appellatif toponymique "Faing" est très fréquent en Lorraine et dans le Massif Vosgien, pour désigner un terrain fangeux, marécageux, le plus souvent tourbeux. Contrairement à de multiples autres toponymes vosgiens, le terme Faing, sous cette forme et cette graphie, est uniquement caractéristique des Hautes-Vosges où il y prend un sens particulier ... (source Wikipédia)
